L’Aloe aculeata, une succulente qui ne manque pas de piquant

En Afrique du Sud, dans les provinces situées à la frontière du Mozambique et du Zimbabwe, pousse l'Aloe aculeata. Comme l'Aristaloe aristata, il fait partie de la famille des Xanthorrhoeaceae. Résistante à tout, la succulente s'est adaptée à nos climats tempérés. Sous nos latitudes, elle est cultivée comme une plante d'ornement à l'intérieur et au jardin.

Les premières années, l'Aloe aculeata se présente comme une plante grasse au port érigé de quelques centimètres de haut. Au fil de sa croissance, elle développe un tronc large pouvant dépasser un mètre de hauteur.

Les feuilles de l'Aloe aculeata mesurent entre 30 et 60 centimètres. Elles sont disposées en rosette et s'arquent vers le ciel lorsque la plante est jeune. Elles ont tendance à retomber avec le temps. Vertes et charnues, elles sont piquées d'épines sur les deux faces. Les aiguillons ourlent aussi les bords du limbe à intervalles réguliers. Les spinules, de couleur marron, se dressent sur des protubérances vert pâle.

À la fin du printemps et au début de l'été, la plante se pare d'une hampe florale isolée partant du cœur de la rosace. Elle supporte les fleurs orange ou jaune de deux à quatre centimètres.

Si l'on prête au genre Aloe des vertus cosmétiques depuis l'antiquité - Cléopâtre aurait utilisé de l'Aloe vera - les différentes variétés contiennent de l'aloïne, un suc toxique. Mieux vaut donc cultiver l'Aloe aculeata uniquement pour son attrait ornemental !