
10 plantes d’intérieur qui n’ont pas un physique facile
Article pour :Tous les plant parents
On a beau apprécier les plantes, certaines nous plaisent plus que d'autres. D'autant plus que certaines espèces n'ont vraiment pas un physique facile. Vous êtes à la recherche d'une variété au look unique ? D'un spécimen qui ne laissera personne indifférent ? Découvrez notre sélection de dix plantes d'intérieur moches (mais qu'on aime bien quand même).
Le Begonia ferox

Le Bégonia Ferox sous son meilleur profil - Photo par Qfaceae / Wikipedia
Le Begonia Ferox est tellement laid qu'il en devient presque mignon. Avec ses feuilles hérissées de bosses marron, il semble atteint de peste bubonique, même quand il est en pleine forme. Et en même temps, ces pustules lui donnent un côté bébé dinosaure tout juste sorti de l'œuf plutôt craquant.
Le Begonia ferox est un Begonia rhizomateux, comme le Begonia masoniana. Pour en prendre soin, vous devez lui assurer une forte hygrométrie sans le brumiser. Préférez aussi un emplacement à la mi-ombre, pour éviter d'abîmer son feuillage si particulier.
La rose de Jéricho (Selaginella lepidophylla)

La Rose de Jéricho nous offre son meilleur avant / après - Photo par James St. John / Wkipedia
Au premier abord, la Rose de Jéricho évoque une vieille éponge que l'on aurait oubliée un peu trop longtemps à côté de l'évier. Mais, lorsqu'on la met au contact de l'eau, elle s'ouvre et reverdit. Elle se situe alors quelque part entre la mousse et la fougère. Ce drôle de comportement est dicté par son milieu naturel. La plante de la résurrection pousse dans des déserts arides, au Mexique et dans le sud des États-Unis. Pendant la saison sèche, elle se met en dormance.
Sous nos latitudes, la Rose de Jéricho se cultive en intérieur, en pot ou en terrarium. Veillez à la réhydrater avec de l'eau non calcaire et à ne pas la noyer. Laissez-lui également une période de répit pour respecter son rythme de vie.
La Nepenthes alata

Et vous, que vous évoquent les urnes du Nepenthes alata? - Photo par Seiya Ishibashi / Flickr
Avec ses urnes rougeâtres allongées et pendantes, le Nepenthes alata pourrait faire penser à un mobile pour bébé. Pour le rejeton de Dracula ou de la famille Addams. Parce qu'avouons-le, avec un truc pareil accroché au-dessus de son lit, n'importe quel humain ferait des cauchemars.
En bonne plante carnivore, le Nepenthes ne se contente pas d'avoir une allure surprenante. C'est aussi une variété difficile à cultiver. Elle requiert un terreau perpétuellement humide et un arrosage à l'eau non calcaire. Et s'il n'y a pas d'insectes à portée de piège, vous devrez en plus lui donner quelques mouches, pucerons et punaises à manger.
L'Anthurium andreanum

Vous êtes fan d'Anthurium? Venez le défendre sur nos réseaux sociaux! - Photo par Maja Dumat / Flickr
Si l'Anthurium andreanum figure dans cette liste de végétaux moches, c'est sur la recommandation de notre Community manager. Pour cette amoureuse des Calathea, le feuillage et la spathe vernis de la langue de feu la font beaucoup trop ressembler à une plante en plastique.
Mais son opinion risque de déclencher des réactions ! L'Anthurium andreanum est l'une des espèces préférées des utilisateurs de l'application Monstera. Facile à entretenir, elle se satisfait d'un arrosage régulier, d'un emplacement lumineux et d'un peu d'engrais à la belle saison.
La tête de vieillard (Cephalocereus senilis)

Dans le monde des têtes de vieillard, celle-ci est un prix de beauté - Photo par Kimon Berlin / Wikipedia
Lorsque j'ai vu ce cactus pour la première fois, j'ai cru qu'il était recouvert de moisissure. En fait, non ! Les longs poils blancs de la tête de vieillard sont tout à fait normaux. Dans son milieu naturel, ils protègent la plante du soleil estival et du froid hivernal. En intérieur, c'est le détail qui lui permet de se démarquer des autres cactus cierges.
Comme toutes les cactées, la tête de vieillard requiert un substrat drainant et un arrosage copieux quand le terreau a séché. Veillez également à l'exposer en plein soleil, pour que son pelage soit fourni et très blanc.
L'orchidée-araignée (Brassia)

Les orchidées-araignées misent surtout sur la beauté intérieure / Photo par Alexey Lakovlev / Flickr
Arachnophobes, passez votre chemin ! À cause de ses longs pétales verts striés de bruns, l'orchidée Brassia ressemble plus à la cousine de Spiderman qu'à celle de la Phalaenopsis hybride. Pourtant, en l'observant attentivement, on remarque que cette variété possède bien la symétrie caractéristique des orchidées.
Vous adorez les plantes bizarres et voulez ajouter l'orchidée-araignée à votre collection ? Bonne nouvelle, c'est l'une des orchidées les plus résistantes et les plus simples à cultiver. Bassiner-la régulièrement pour garder la terre humide, rempotez-la dans un sol léger et fertilisez-la pendant la période de croissance pour obtenir une floraison abondante.
La Tillandsia bulbosa

Pour apprécier la Tillandisa bulbosa, mieux vaut attendre la floraison - Photo par Bocabroms /wikipedia
Le bulbe recouvert d'écailles d'où s'échappent les feuilles en gouttière de la Tillandsia bulbosa ne fait pas vraiment rêver. Surtout quand on sait que le bulbe gris et creux abrite des colonies de fourmis. Mais la plante prend un tout autre visage pendant la floraison. Elle s'agrémente alors d'une bractée rouge et de fleurs violettes.
La Tillandsia bulbosa, comme la Tête de méduse et la Mousse espagnole, est épiphyte. Vous pouvez donc jouer sur les supports pour la mettre en valeur. Fil de fer, bout de bois ou coquillage, tout est permis. Le mieux ? L'installer la tête en bas, pour plus d'originalité et pour éviter que l'eau ne stagne en son cœur après l'arrosage.
Le Drosera capensis

En rouge et vert, le Drosera capensis à un petit côté sapin de Noël. Avec des insectes morts en guise de décoration - Photo par Maja Dumat/ Flickr
Le Drosera capensis n'est sans doute pas la plante la plus moche de ce classement. Mais ses feuilles couvertes de poils rouges, translucides et gluants lui valent toutefois une honorable huitième place. En réalité, ce duvet n'est pas une tare, mais une merveille de technologie végétale. Il lui permet de piéger ses proies et de les asphyxier.
Le Drosera capensis n'est pas très exigeant. Il réclame un arrosage à l'eau non calcaire (eau douce, de pluie, déminéralisée ou osmosée), une exposition à la mi-ombre et un rempotage annuel. Il n'a en revanche pas besoin d'engrais. Les insectes qu'il ingère lui fournissent les nutriments nécessaires à son développement.
Le cactus queue de rat (Disocactus flagelliformis)

Le Disocactus flagelliformis peut compter sur ses fleurs pour attirer quelques compliments - Photo par Captain Tucker / Wikipedia
Le nom vernaculaire résume à lui seul le problème du cactus queue-de-rat. Ses longues tiges retombantes gris vert rappellent plus Splinter ou Croûtard que la végétation luxuriante des forêts d'Amérique centrale. Pourtant, le Disocactus flagelliformis fait des efforts pour plaire. Au printemps, il s'habille de grandes fleurs magenta.
Pour profiter de la floraison, vous devez maintenir votre cactus au frais pendant l'hiver. Veillez cependant à ne pas l'exposer à une température inférieure à 7°. Vous risqueriez de le tuer.
Le palmier queue de poisson (Caryota mitis)

On ne dirait pas mais les feuilles de ce palmier sont en pleine santé - Photo par DiogoMRJ / Flickr
Au premier coup d'œil, les limbes du palmier queue de poisson semblent avoir subi une attaque de limaces ou d'escargots. Mais aucun gastéropode vorace n'est responsable de la forme irrégulière et triangulaire des feuilles. Elles sont censées avoir cette apparence dentelée qui donne à l'arbuste une allure dégarnie.
Si vous adoptez un palmier queue de poisson, assurez-vous de le tenir hors de portée des animaux domestiques. Déjà, car il serait dommage que votre chien dévore ce qu'il reste de verdure. Ensuite, car la plante est toxique. Ses fruits contiennent des cristaux d'acide oxalique, une substance irritante pour les muqueuses et la peau.
Par Servane Nemetz
le 07-08-2023 à 11h56
le 07-08-2023 à 11h56